Contrer l'intimidation et la violence

Lutte à l’intimidation et la violence

Qu’est-ce que l’intimidation?

Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur définit l’intimidation comme suit : Tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer ou ostraciser.

L’intimidation peut entrainer des changements dans le comportement d’un(e) enfant qu’il ou elle soit témoin, victime ou auteur(-trice). Il est important de soutenir l’enfant afin de favoriser un retour vers l’équilibre peu importe le contexte dans lequel il ou elle se trouve.

DÉNONCER, CE N’EST PAS SNITCHER !
DÉNONCER, C’EST AIDER !

Vous avez remarqué des changements dans le comportement de votre enfant?

Voici quelques signes précurseurs de l’intimidation :

• Sembler plus sensible, gêné(e), réservé(e) et nerveuse(-se) que les autres;
• Être perçu(e) comme différent(e) de l’ensemble du groupe pour certains aspects (attitudes et traits physiques particuliers, groupe culturel, handicap physique ou intellectuel, difficultés scolaires, etc.);
• Avoir un comportement soumis ou passif ou être porté(e) à se retirer lorsqu’il ou elle vit un conflit;
• Avoir peu d’ami(e)s proches à l’école;
• Être accaparant(e), rechercher à être souvent près de l’adulte;
• Présenter des blessures, douleurs, maux de tête ou de ventre;
• Arriver en classe ou revenir à la maison avec des vêtements déchirés et des objets abimés;
• Afficher un air triste, déprimé ou malheureux, être démotivé(e) à l’égard des travaux scolaires, avoir une baisse dans les résultats scolaires;
• Avoir une humeur variable, ressentir de la colère, de la peur, de la honte, du doute, un sentiment de culpabilité;
• Présenter des signes d’anxiété, de solitude, d’isolement, de repli sur soi, une perte de confiance en soi, une perte d’appétit, des perturbations du sommeil;
• Nier les faits, faire des efforts pour cacher les effets, chercher à se tourner vers d’autres ami(e)s fuir dans le monde des livres;
• Être en retard, s’absenter, quitter l’école ou faire des détours pour se rendre à l’école;
• Se réfugier dans un rôle de victime, avoir des idées suicidaires ou présenter des comportements violents.

Voici quelques signes précurseurs d’un comportement d’intimidateur ou d’intimidatrice :

• Avoir des capacités limitées à gérer les conflits interpersonnels, à s’exprimer et à communiquer;
• Avoir une tendance à interpréter l’information sociale de façon erronée, à attribuer des intentions hostiles aux autres et à percevoir de l’hostilité là où il n’y en a pas;
• Avoir un grand besoin de dominer; 
• Éprouver peu de remords et avoir de la difficulté à comprendre les sentiments des autres et à exprimer de la compassion;
• Croire que l’agressivité est la meilleure façon de régler les conflits;
• Donner une fausse image d’assurance, de confiance en soi;
• Bénéficier d’une augmentation du statut de leader « négatif ». 

Conseils à donner à votre enfant (victime ou témoin)

• Quitte la scène d’intimidation.
• Ne rends pas les coups, ne réponds pas, ni verbalement ni par courriel.
• Explique ce qui s’est passé à un(e) adulte : membre de la direction ou du personnel, de l’équipe multidisciplinaire ou de l’équipe de surveillance, chauffeur(-euse) de l’autobus scolaire.
• Parles-en avec tes frères et sœurs ou tes parents pour que tu ne te sentes pas seul(e).
• Trouve un(e) ami(e) qui accepte de rester avec toi quand tu ne te sens pas en sécurité.
• Téléphone à Jeunesse, J’écoute au 1 800 668-6868 ou visite son site Web à www.jeunessejecoute.ca.